Des Vosges aux Alpes

Dernière mise à jour le 25 mai 2023

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 Mercredi 2 juin 2021 – Montpeyroux (Puy de Dôme)

Cet hiver encore la covid nous a contraint à ne pas trop nous éloigner. Aussi le printemps est propice aux rêves de voyages, mais il faut être raisonnable : aller à l'étranger, il ne faut pas y penser. Donc nous resterons à l'intérieur de nos frontières. C'est vrai qu'il y a énormément de belles choses à voir en France et nous sommes loin de toutes les connaître. Les médias nous prédisent que les littoraux vont être envahis, alors pourquoi pas s'en éloigner ? Les Vosges, le Jura et les Alpes du Nord voilà où vous allez voyager avec nous.

Comme à notre habitude nous partons avec nos amis Dany et Claude, mais nouveauté cette année Josette et Hervé nous accompagnent.

C'est ainsi que nous nous retrouvons sur l'aire de Montpeyroux une vingtaine de km au sud de Clermont-Ferrand.

Montpeyroux est classé parmi des plus beaux villages de France. C'est un village médiéval dont le charme et le caractère tiennent dans cette pierre blonde ( l'arkose) omniprésente, qui accroche la lumière et lui donne des airs de village du sud.

Perché sur un piton rocheux et lové autour de son donjon, Montpeyroux domine la vallée de l'Allier qui coule à ses pieds et embrasse à l'ouest le massif du Sancy.

Nous avons pu, en cette fin d'après-midi, parcourir les ruelles. Malheureusement l'accès au donjon était fermé.

  1. Jeudi 3 juin – Montpeyroux (Puy de dôme) – St Bonnet Tronçais (Allier) = 154 km

Nous étions une petite dizaine de camping-cars sur l'aire de Montpeyroux. La nuit a été calme et c'est à peine si l'on entend le ronronnement des véhicules qui passent sur l'A75 en contrebas.

Nous quittons le campement pour rejoindre Clermont et nous approvisionner en GO , puis nous suivons la route à travers la Limagne et le Bourbonnais pour arriver dans la forêt deTronçais célébrée par Alain Fournier dans Le Grand Meaulnes et par Colbert qui initia la rénovation et le reboisement pour créer une réserve de bois. Aujourd'hui, elle offre ses plus beaux chênes pour la reconstruction de la charpente de Notre Dame.

Depuis le parking des CC de St Bonnet Tronçais, nous partons pour une promenade à pied le long de l'étang de Morat. Au retour nous poursuivons jusqu'au village.

Vendredi 4 juin – St Bonnet Tronçais (Allier) – Vézelay (Yonne) = 150 km

Nous arrivons à Vézelay et nous stationnons sur le parking des bus. Il y a de la place mais la chaussée est en forte pente et il est nécessaire de caler les véhicules.

En début d'après midi nous montons le chemin qui conduit à la ville. Il faut continuer à monter par une ruelle parsemée de boutiques de souvenirs et d'objets religieux ainsi que de galeries d'arts.

Puis on débouche sur la place de la basilique qui vient d'être restaurée.

La façade est très richement décorée notamment avec un tympan représentant le jugement dernier.

A l'intérieur on retrouve une partie de style roman puis le chœur de style gothique.

La basilique est cernée d'un parc d'où l'on peut admirer la plaine environnante.

C'est de Vézelay qu'une partie des pèlerins commençaient leur parcours vers Compostelle.

Il a fait très chaud cet après midi, et en redescendant de la basilique nous faisons une pause pour nous rafraîchir.

Samedi 5 juin – Vézelay – Vaivre-et-Montoille = 240 km

Pour rejoindre l'étape suivante nous traversons la Haute Bourgogne et passons à proximité d'Alésia où Vercingétorix fut battu par les troupes de César. C'est sans doute pour cela que la météo nous gratifia d'un temps triste et maussade avec des averses de pluie !!!

A notre arrivée l'aire de Vaivre-et-Montoille est très chargée par la présence d'habitués. Nous trouvons néanmoins une place pour passer la nuit.

Pour achever l'après-midi nous partons à pied sur le chemin du tour du lac. Il ne fait pas très chaud et la pluie menace, mais cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Quand il fait beau, le coin doit être magnifique.

Dimanche 6 juin – Vaivre-et-Montoille (Haute-Saône) – Gérardmer (Vosges) = 99 km

Avant de quitter Vaivre-et-Montoille nous passons à la borne pour faire le plein d'eau et vider les eaux usées. Nous avons pris nos précautions la veille en achetant des jetons au camping voisin.

La route à travers la campagne est agréable mais pluvieuse.

Nous découvrons le lac de Gérardmer dans le brouillard.

L'aire des camping-cars est en plein centre ville. Elle est vaste et très fréquentée. Nous y trouvons de quoi nous garer, ce qui nous permet d'aller nous promener au bord du lac et de visiter la ville. Il y a un peu d'animation en ce premier dimanche du mois de juin.

Lundi 7 juin – Gérardmer (Vosges) – Plainfaing = 63 km

Comme la météo n'est toujours pas favorable, nous décidons de lever le camp et d'aller à la sortie de Gérardmer voir les sauts des cuves de la Vologne. C'est une balade en partie en sous-bois le long de la tristement célèbre rivière (affaire Grégory).

Nous déjeunons sur le parking puis partons pour visiter le Jardin d'altitude du Haut Chitelet à la source de la Vologne.

Nous reprenons la route et arrivons en fin d'après midi sur le parking de la Confiserie des Hautes Vosges.

Avant la fermeture du magasin nous faisons nos achats.

 Mardi 8 juin – Plainfaing (Vosges) – Krautergersheim  ((Bas-Rhin) = 75 km

La nuit a été calme sur ce parking de la confiserie. Le ciel laisse apparaître quelques ''culottes de grand-mère ''(zones de ciel bleu) ce qui laisse augurer d'une amélioration de la météo.

En attendant nous visitons l'atelier de fabrication des bonbons. C'est très intéressant et nous ne regrettons pas ce passage à Plainfaing.

Nous contournons le massif vosgien par le nord pour atteindre l'Alsace et la capitale mondiale de la choucroute Krautergersheim.

Un vaste parking nous accueille sous une chaleur de plomb.

Nous partons en repérage pour réserver une table pour le déjeuner de demain. Il n'y a pas le choix car un seul des 2 restaurants dispose de tables à l'extérieur. En plus il héberge sur son toit un couple de cigognes avec des cigogneaux.

Mercredi 9 juin – Krautergersheim (Bas-Rhin) – Châtenois (Haute-Saône) = 32 km

Ce matin, balade à travers  le village de Krautergersheim. Les cigognes apparaissent très présentes et un villageois nous le confirme, en précisant, qu'il y a neuf nids de cigognes ici.

Ce paisible village est à l'image de l'Alsace, toute proprette et fleurie.

Nous arrivons au Chou'Heim où les tables sont dressées sous de grands parasols. Bien entendu nous prenons une choucroute et elle s’avérera très copieuse.

En fin d'après-midi, à une trentaine de km de là, nous bivouaquons sur l'aire de Châtenois.

Jeudi 10 juin – Chatenois – St Hippolyte = 20 km

Après avoir fait les vides et pleins de nos véhicules, nous montons en direction de la montagne des singes.

Nous faisons une belle promenade à l'intérieur du parc au frais sous les arbres et en compagnie de la colonie de macaques de Barbarie. C'est toujours fascinant de côtoyer des animaux sauvages et de les observer dans un milieu naturel (voir vidéo)

Après avoir déjeuner sur le parking de la montagne des singes, nous poussons jusqu'au château du Haut Koenigsbourg tout proche. Nous choisissons une visite guidée très intéressante qui nous occupera tout l'après-midi. Pas de long parcours pour le bivouac de ce soir, le village de St Hippolyte au pied du Haut Koenigsbourg, nous offre trois places pour passer la nuit.

Vendredi 11 juin – St Hippolyte (Haut-Rhin) – Le Markstein (Vosges)  = 68 km

Depuis quelques jours le soleil ne nous quitte plus et c'est une chance pour parcourir la route des Crêtes des Vosges. Mais avant, nous faisons un crochet par le magnifique village de Kaysersberg.

D'abord une longue promenade à travers les ruelles, puis nous montons à la citadelle et escaladons la centaine de marches de l'escalier de la tour. Du sommet la vue sur la ville est superbe.

En début d'après midi nous reprenons la route et gagnons de l'altitude et de la fraîcheur. Petit crochet par le Lac Blanc. La route des crêtes offre des points de vue magnifiques. Nous la parcourons jusqu'à la Ferme-Auberge du Treh sur la commune du Markstein, perchée à 1139m d'altitude.

Nous n'avons pas réservé et sommes inquiets car demain c'est le week-end end. Lorsque nous y arrivons il y a encore beaucoup de voitures et nous stationnons à l'arrière de l'auberge. Nous sommes heureux d'avoir pu obtenir une table pour demain midi et la permission de passer la nuit sur le parking.

Pour terminer la journée nous allons jusqu'à la petite chapelle qui se dresse au fond de la propriété.

Samedi 12 juin – Le Markstein – Thann = 42 km

La nuit a été fraîche et ce matin nous apprécions les rayons du soleil pour nous réchauffer.

Des parapentes survolent l'auberge. Ils décollent d'un champ au-dessus de la route. Nous allons sur le lieu de rassemblement des parapentistes qui viennent de toute la France et même de l'étranger.

De plus en plus de voitures arrivent à l'auberge, aussi nous rentrons et on nous installe à une grande table au milieu de la salle, qui en fait est l'ancienne étable des lieux. Univers magique fait de murs en grès des Vosges mariés à du vieux bois. Les poutres exposent, les clarines fixées sur des courroies en cuir magnifiquement décorées. Elles servent d'objets de parade, seulement le jour de la montée et de la descente de l'alpage. Elles sont remplacées, le reste du temps, par des sonnailles plus légères.                                                                                             

Après nous être faits  expliquer la carte, nous choisissons le menu marcaire qui est le repas traditionnel des paysans : une tourte avec de la salade et des charcuteries et un roïgabrageldis au porc. Un délice qu'il faut goûter au moins une fois dans sa vie. L'accueil est sympathique et l'ambiance bon enfant, vraiment un bon moment partagé avec nos amis.

Nous reprenons la route à regrets en direction du Grand Ballon, le plus haut sommet vosgien. Il faut le gagner à pied depuis le col. Il culmine à 1424 m et offre une vue panoramique sur les Vosges, l'Alsace et la Forêt Noire.

Descente jusqu'à Thann pour retrouver la fournaise de la plaine.

Dimanche 13 juin – Thann (Haut-Rhin) – Saint-Point-Lac (Doubs) = 176 km

Journée de transit entre les Vosges et le Jura. D'abord une partie autoroutière puis après Montbelliard nous prenons la route qui longe la frontière suisse et passe par Morteau. Nous découvrons le Haut Doubs avec ses villages avec des clochers avec bulbe, les grosses bâtisses des fermes isolées, les forêts de sapin, les petits lacs.

Nous arrivons à Saint-Point-Lac en milieu d'après-midi. Il y a foule en ce dimanche : les gens sont venus se baigner, se bronzer ou faire du bateau. L'aire pour les camping-cars est chargée. Nous sommes tous alignés face au lac en plein soleil.

Nous allons faire un petit tour au bord du lac, à la plage et à l’embarcadère.

Lundi 14 juin – Saint-Point-Lac – Mijoux = 80 km

La nuit a été très calme et ce matin la fraîcheur est la bien venue.

Avant de partir nous passons par l'aire de service et nous voilà sur les routes du Jura. Nous passons par Mouthe, célèbre pour ses températures hivernales records. Aux Rousses des travaux perturbent le fonctionnement du GPS et nous faisons plusieurs fois le tour de la station avant de trouver la suite de l'itinéraire de déviation.

Passage à Morbier, connu pour son fromage à ligne bleue au milieu de sa pâte. Puis nous arrivons  en plein milieu de la forêt sur l'aire de Mijoux. Vaste parking avec une borne technique. Pour le moment nous sommes seuls, mais dans la soirée d'autres véhicules vont venir se poser.

Pour l'instant nous rejoignons le village par le sentier indiqué, depuis le parking.

Mijoux est un village avec les commerces justes nécessaires. C'est aussi une petite station de ski.

Mardi 15 juin – Mijoux – Col des Aravis = 115 km

La route qui nous mène à Bellegarde sur Valserine, longe le massif du Crey de la Neige (1720 m) le plus haut sommet du Jura. Passage au supermarché à Bellegarde pour faire des courses et donner à boire aux CC. Puis nous évitons Annecy et attaquons la montée sur La Clusaz.

Le parking des Aravis nous accueille. Le temps de nous installer et nous allons jusqu'au col pour voir les boutiques et la petite chapelle et retour par la ferme au sud du col.

Passage à la ferme du propriétaire du parking où nous bivouaquons, en haut, de l'autre coté de la route, pour annoncer notre présence sur leur parking et se renseigner sur les produits que les fermiers fabriquent (tomme, beurre et reblochon).

Dès que le soleil disparaît derrière les montagnes, il fait beaucoup plus frais : nous sommes à 1500 m d'altitude !!!

Mercredi 16 juin – Col des Aravis

Aujourd'hui c'est relâche. Nous restons sur place et profitons d'un chaud soleil.

L'après midi nous partons faire une balade jusqu'aux sources des Aravis. Une grande partie de celle-ci se fait sur la ligne de partage entre La Clusaz et La Giettaz, entre la Haute Savoie et la Savoie.

Cette promenade en balcon permet de voir en permanence le massif du Mont Blanc.

Nous redescendons en même temps que les vaches, essentiellement de race Abondance, qui rentrent pour la traite du soir, puis retournent à l'alpage (voir vidéo)

Jeudi 17 juin – Col des Aravis (Savoie) – Les Chapieux = 75 km

La météo dont le pronostic était plutôt défavorable, nous gratifie ce matin d'un franc soleil et c'est ainsi que nous prenons la route de la descente du col des Aravis sur le village de La Giettaz. Nous attaquons alors la montée du col des Saisies où une petite halte nous permet de faire, la pause café de la matinée, avant de traverser le Beaufortin.

A midi nous sommes au bord du barrage de Roselend. Enfin la montée du Cormet de Roselend ( col entre la vallée de Beaufort et la vallée de la Tarentaise ) encore enneigé, avant de redescendre sur les Chapieux.

Le bivouac est vaste au bord du torrent. Dommage que la borne technique ne soit pas en service.

Une fois installés, nous faisons une petite balade à pied dans Les Chapieux qui n'est qu'un hameau. Nous allons jusqu'à la chèvrerie (voir vidéo troupeau de chèvres) pour s'enquérir de la vente de fromages frais. En fait, c'est à la petite épicerie que se trouve le laboratoire où les fromages  sont fabriqués.

Nous voyons également l'énorme troupeau de vaches tarines qui produisent le lait; il est recueilli deux fois par jour et descendu à la fruitière de Bourg St Maurice pour être transformé en beaufort.

 Vendredi 18 juin – Les Chapieux (Savoie)

La nuit a été calme, bercée par le tumulte continu du torrent.

Ce matin nous empruntons la route qui mène à la Ville des Glaciers. C'est aussi l'itinéraire de grande randonnée du tour du Mont Blanc.

En chemin nous rencontrons quelques marmottes. Nous n'irons pas jusqu'à la Ville des Glaciers car nous avons réservé une table au restaurant des Chapieux. C'est donc une copieuse tartiflette qui nous attend pour récupérer des forces laissées dans la montée de ce matin.

Samedi 19 juin – Les Chapieux (Savoie) – Bessans (Savoie) = 84 km

Comme la borne technique ne fonctionne pas nous allons faire le plein d'eau au robinet de l'abreuvoir où coule une eau fraîche et limpide. Puis nous quittons ce lieux qui m'est cher pour y avoir fait un séjour pendant mon service militaire.

Après la traversée de Bourg St Maurice nous attaquons la montée vers Val d'Isère et l'Iseran.

Beaucoup de cyclistes sur cet itinéraire. Une halte au barrage de Tignes nous permet de parler avec un cycliste qui vient d'Albertville pour faire sa virée à l'Iseran. Le temps de boire le café et nous le doublons dans les premiers lacets au-dessus de Val d'Isère. Nous le retrouverons un peu plus tard au col. Bravo monsieur !!!

C'est midi et l'arrivée à l'Iseran tombe à pic pour déjeuner.

Avant de repartir nous tentons d'aller visiter la chapelle mais celle-ci est verrouillée.

Nous prenons la direction de la Haute Maurienne, avec la longue descente jusqu'à Bonneval, un autre plus beau village de France, que l'on visite avant d'aller se poser à Bessans.

Comme nous avons un peu de temps et d'énergie, nous faisons une balade jusqu'au hameau de La Goulaz avant d'aller à la fête de la musique dans le village de Bessans.

Dimanche 20 juin – Bessans

Le ciel est chargé ce matin. Nous allons quand même jusqu'au village pour voir le diable de Bessans qui orne la fontaine de la place de la mairie, et qui a été changé depuis notre dernière visite. Montée à l'église dressée sur un monticule au-dessus du village.

Après midi tarot, alors qu'un violent orage s'abat sur la région, mais il sera de courte durée, juste ce qu'il faut pour rafraîchir l'atmosphère.

Lundi 21 juin – Bessans (Savoie) – Lac du Mont Cenis = 25 km

Nous sommes rapidement à Lanslebourg pour faire des courses au supermarché et acheter du fromage à la fruitière.

Puis nous montons pour nous installer sur l'aire des camping-cars au bord du lac-barrage du Mont-Cenis.

Après déjeuner nous allons voir les marmottes au-dessous du fort de Ronce. Nous jouons un peu à cache cache avec elles.

Où nous bivouaquons c'est le lieu de rassemblement du troupeau de la ferme voisine. On assiste à la traite que vient chercher le camion de la fruitière de Lanslebourg.

Mardi 22 juin – Lac du Mont Cenis (Savoie) – Névache (Htes Alpes) = 77 km

Comme chaque matin les vaches  se rassemblent sous l’œil du berger handicapé sur un fauteuil roulant motorisé, mais avec un auxiliaire fidèle et super intelligent : un magnifique bouvier des Flandres. C'est un régal de le voir travailler.

Nous sommes obligés de quitter ce spectacle pour descendre à Suze, où nous voulons faire quelques achats de spécialités italiennes. Mais c'est jour de marché et impossible de se garer, alors nous mettons le cap sur Oulx.

C'est une petite ville où se sépare la route du Mongenèvre et celle vers le tunnel du Fréjus. Nous n'y avons pas nos habitudes et les achats sont a minima.

Après la pause déjeuner, nous traversons Bardonnèche et retrouvons la France au pied du  col de l'Echelle. C'est une route peu connue entre la France et l'Italie.  Mais en été c'est une route agréable tracée dans la falaise sur son versant nord et dans la forêt de mélèzes sur le versant sud.

A Névache installation au camping de la Lame. Les meilleures places sont déjà occupées mais pour le peu de temps que nous y resterons nous ne ferons pas les difficiles.

Nous terminons l'après midi par une balade dans le hameau du Roubion.

Mercredi 23 juin – Névache (Htes Alpes) – Montdauphin (Htes Alpes) = 54 km

La vallée de La Clarée vaut surtout par son parcours au-delà du chef-lieu.

Ce matin nous partons tous les 6 dans le camping-car de Claude pour aller au bout de la route.

Dix km de route étroite pour monter jusqu'au parking Laval. De là on embrasse tout le massif des Cerces avec ses sommets acérés. C'est aussi un des points de départ pour rejoindre le Mont Thabor. La nature ici est riche de plantes alpines.

Merci Claude de nous avoir emmenés jusqu'à ce magnifique panorama !!!!

Au retour  arrêt à Névache pour voir l'église et les ruelles, puis nous redescendons à la Lame.

Dans l'après midi nous rejoignons Montdauphin où un immense parking près de la citadelle nous tend les bras.

,  e  Jeudi 24 juin – Montdauphin – Embrun = 26 km

Ce matin Josette et Hervé nous quittent. Espérons que nous ferons d'autres voyages ensemble.

Comme il fait beau, nous décidons d'effectuer le « circuit des marmottes ». Il s'agit d'une balade à pied autour du piton de Montdauphin. Nous commençons par une descente vers le Guil que nous suivons en contre-bas de la citadelle, puis nous remontons sur l'autre versant et c'est là que l'on rencontre les marmottes (voir vidéo), il y a une famille avec ses marmottons, puis on remonte à travers bois jusqu'à la plate-forme du parking, en passant devant la lunette d'Arçon. Placé sur le glacis, en aval de la fortification, c'est un ouvrage est capable de tenir l'assaillant en respect. Elle est reliée au fossé du bastion royal par un souterrain long de cent treize mètres.

L'après midi nous rejoignons un groupe de visiteurs pour suivre la visite guidée. Nous apprenons tout ou presque sur ce chef d’œuvre de Vauban.  Après deux heures de visite, c'est un peu fatigués, que nous rentrons aux camping-cars.

Nous reprenons la route jusqu'à Embrun où nous bivouaquerons sur le parking de la gare à défaut d'avoir trouvé ceux indiqués par Park4night.

 Vendredi 25 juin – Embrun (Htes Alpes) – Rosans (Htes Alpes) = 110 km

Réveil en fanfare. Des bus viennent pour accueillir les voyageurs du train. Il nous faut bouger, donc en route pour Rosans.

Le parking en haut du village est très bien pour laisser les CC . Nous descendons la rue centrale du village jusqu'à la grande route et nous trouvons un restaurant pour déjeuner.

En début d’après midi nous passons à l'office de tourisme qui nous renseigne sur les possibilités de visites. Dans un premier temps nous partons sur la route du monastère, mais las de ne pas le voir nous revenons au village pour découvrir ses ruelles et ses édifices  notamment la tour carrée et l'ancien temple, occupé par la mairie. Rosans est un bourg fortifié médiéval que nous avons trouvé très agréable à visiter.

Samedi 26 juin – Rosans – Clermont-Ferrand = 336 km

Ainsi s'achève ce voyage franco-français à cause de la covid.

Encore un bon moment passé ensemble et notamment le plaisir de retrouver nos amis tarnais : Josette et Hervé.

 Avec Dany et Claude, nos routes se séparent à Nyons.

Nous regagnons Clermont-Ferrand sans encombre, ravis de ce voyage et du temps partagé avec nos amis. Ragaillardis  et prêts pour de nouvelles aventures !!!